Scrum veut dire la mêlée. Ceci fait référence au rugby. Ce sont les valeurs d’équipe, de confiance et de communication entre ses membres qui priment.
Comment définir Scrum ?
Il s’agit d’un cadre de travail ou encore d’un canevas, pour rester dans le vocabulaire français. En anglais, de façon courante, on parle de Framework. Publié en 2011, il prend sa forme officielle et non définitive. Ses créateurs, ainsi que la communauté Agile, y apportent des ajustements de façon régulière. Le dernier ajustement a été publié en 2017. Scrum est itératif et incrémental. Son séquençage, caractérisé par des périodes courtes de durées égales et répétitives, forme des itérations. Ces itérations (boites de temps) se terminent par des livraisons. Chaque livraison constitue un incrément qui sera complété, modifié ou affiné lors de la prochaine itération.
Les 3 piliers de Scrum
Scrum est un processus empirique. Il se base sur l’expérience de l’équipe et s’appuie sur 3 piliers.
Transparence
L’importance d’un langage commun, non seulement entre les membres de l’équipe Scrum, mais également les parties prenantes pour faciliter la communication et la compréhension.
Inspection
De façon régulière, Scrum propose de faire le point sur les différents artéfacts afin de détecter au plus vite les écarts éventuels. Les inspections trop rapprochées génèrent le gaspillage ; trop éloignées, elles créent le risque d’écarts non désirables (effet tunnel).
Adaptation
Les différentes cérémonies – ou dit autrement : événements – permettent aux membres de l’équipe d’adapter le processus limitant les risques.