Agitation n’est pas Agilité. Au-delà des chiffres tirés de plus de 1000 interviewés, ce sont les perceptions et les perspectives qu’il s’agit de croiser, tout en respectant les diversités et parfois les paradoxes qui traversent tous les humains. Voici un résumé de l’étude que nous publions cette année.
Où en sont réellement les entreprises dans leur cycle de transformation Agile ?
Seulement 24% des organisations déclarent que toutes leurs équipes travaillent en mode Agile.
23% des organisations se disent être encore en phase embryonnaire pour l’adoption des méthodes Agiles.
Le regard des Coachs Agiles
Seulement 6% des Coachs sont satisfaits de la mise en œuvre des pratiques Agiles dans les organisations pour lesquelles ils travaillent.
Ils sont en revanche 49% à penser que celles-ci se trouvent en échec face à ce virage.
Les freins et des opportunités pour une meilleure transformation des organisations
89% regrettent que l’Agilité se réduise souvent au seul périmètre des DSI en créant ainsi une distorsion du discours des directions qui tend à traverser les silos.
80% des interrogés plébiscitent des formations concrètes en Agilité et 75% émettent leur souhait de collaborer avec les Coachs Agiles pour les accompagner au quotidien.
Top Management – Middle Management
Très largement pro Agiles (88%), les Top Managers ne sont que 39% à être satisfaits de leurs allocations budgétaires pour sponsoriser le changement. Ils sont 21% à avouer manquer de recul pour un bilan approfondi.
Également pro Agiles, les Middle Managers sont sceptiques par rapport à la gouvernance selon le précepte de l’holacratie. Ils sont 70% à être défavorables à l’abolition des modèles pyramidaux de management.
Agilité dans les équipes opérationnelles
Les méthodes Agiles ont le vent en poupe auprès des équipes, surtout auprès des populations de moins de 30 ans.
Toutefois, 29% des interviewés évoquent le sentiment de stress lié aux cycles courts -itérations.
Recrutement, RH et formation professionnelle
87% des responsables de la Ressource humaine déclarent mener des chantiers de profondeur pour mieux accueillir les générations nomades, les fameuses générations Y et Z.
Les critères de recrutement connaissent également les mutations en profondeur : la polyvalence et l’empathie deviennent des qualités phares au-delà des compétences techniques.